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A Argenton-les-Vallées, dans les Deux-Sèvres, Tamasin
s'est portée volontaire pour la fête de l'escargot, l'une
des principales festivités du village, et c'est ainsi qu'elle
a rencontré la plupart de ses amis français. Puis, elle
s'est mise à la Zumba. « La première fois que j'y suis
allée, la salle était remplie de femmes en lycra rose,
toutes françaises. J'étais terrifiée », nous explique-t-elle,
« mais à ma grande surprise, j'ai adoré. Et j'ai décidé
de créer mon propre cours. J'ai suivi une formation au
Royaume-Uni puis j'ai rejoint un groupe de danse country et nous avons
créé une association de danse locale.
Cela fait maintenant trois ans que j'enseigne la Zumba
à de nombreuses élèves dont certaines fidèles depuis
le début. Il y a plus de 40 associations dans le village.
C'est un excellent moyen de faire des rencontres et de
s'intégrer dans la communauté. »
Vivre en Provence était le grand rêve de Jill Wilson. Elle pense que le choix du village a été
l'une des raisons qui ont fait qu'elle s'est intégrée aussi facilement… Ainsi que sa volonté de
participer aux activités locales. « Montmeyan est une ville animée tout au long de l'année.
Même si je ne parlais que très peu le français lorsque que je suis arrivée, la population locale
a été très aimable. Une exposition d'art était en cours de préparation et quand les habitants
ont su que j'étais peintre, ils m'ont demandé de participer. Certains d'entre eux voulaient apprendre
l'anglais autant que je souhaitais apprendre le français donc nous avons commencé
à nous retrouver les dimanches matins. Puis, on m'a demandé si je voulais donner des cours
d'anglais à la mairie. Donner un peu de son temps à la communauté est essentiel. Je participe
également aux fêtes et aux apéritifs, c'est la meilleure manière de se faire des amis et de
parler français. »
C'est en inscrivant ses enfants à l'école de Saint-Tropez qu'Emma
Horsley a trouvé sa place au sein de la communauté. « Etre parent
d'élève m'a permis de me joindre à la communauté, » nous explique cette
maman néo-zélandaise. « D'ailleurs être étrangère ne
m'a posé aucun problème, j'ai eu droit à des cours de français gratuits, et
les fans de rugby sont toujours heureux de discuter avec
moi. Je pense qu'il est important de savoir s'adapter aux coutumes
locales, par exemple, prendre le temps de dire bonjour quand on
se croise dans la rue même si l'on est pressé. Pour moi, c'est désormais tout à fait
normal. »
été très aimable »
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« C'est un excellent moyen
de faire des rencontres »
Emma Horsley: Etre parent d'élève
« Les fans de rugby sont toujours
Tamasin Lovell: Zumba
Jill Wilson: Donner de son temps
« La population locale a
heureux de discuter avec moi »